Définition - Renouer avec le dialogue - Médiation judiciaire ou conventionnelle - Documents utiles

A propos de médiation

La médiation est en premier lieu un moyen amiable de prévention et de résolution de conflits. Une manière donc de trouver une solution à un différend, dans un cadre structuré et apaisé mis en place et facilité par le médiateur. C'est un choix volontaire des personnes faisant appel à la médiation. Elles manifestent ainsi leur volonté de chercher activement, ensemble et avec le soutien du médiateur, une issue à leur situation.

Pour illustrer les grands principes de la médiation, je m'appuie sur la définition suivante, basée sur deux textes de référence* validés par la plupart des organismes de médiation :


  • La médiation, qu'elle soit judiciaire ou conventionnelle, est un processus structuré, avec des étapes bien définies pour faciliter le retour à un dialogue constructif.
  • La médiation repose sur la participation volontaire des parties. Leur adhésion témoigne de leur volonté de chercher une issue au conflit en toute autonomie.
  • La médiation est une démarche confidentielle. Ce qui est dit, échangé et décidé durant la médiation est soumis à une clause de confidentialité.


  • A tout moment du processus, les parties peuvent compter sur le soutien du médiateur, professionnel qualifié et formé à ce métier.
  • Le médiateur est un tiers, neutre, impartial et indépendant, facilitateur et garant du processus de médiation. Il intervient donc sans parti pris dans la médiation.
  • Sans pouvoir de décision, ni rôle d'expert, le médiateur est au service de la relation.
  • Il favorise, par des rencontres et entretiens confidentiels, le retour au dialogue.
  • Il soutient l'identification, par les parties elles-mêmes, d'options et de solutions pour sortir du conflit, dans le respect des besoins de chacun.

Sources* : ► Collectif M21 - Livre Blanc de la médiation (2019) ► Code National de Déontologie du Médiateur (2009)


La médiation - un processus structuré — La médiation repose sur une succession d'étapes facilitées et encadrées par le médiateur qui en est le garant. Adaptée à la situation du moment, au rythme des médiants, cette démarche progressive, parfaitement cadrée, permet d'apporter la clarté, la sécurité et la connexion nécessaires pour dénouer les fils du conflit.

Volonté et responsabilité des médiants — La volonté de participer est la condition pour que la parole puisse se libérer. Les médiants manifestent ainsi leur choix, en toute responsabilité, de chercher ensemble une issue au conflit. Contrairement à la voie judiciaire, la médiation est donc un espace de liberté. C'est ce qui explique en grande partie l'efficacité de la médiation et la pérennité des accords.

Confidentialité — Inscrite dans la loi, la confidentialité est un pilier de la médiation. Elle apporte la sécurité et l'intimité nécessaires à la création d'un espace de parole et d'écoute authentiques. Cette clause engage les médiants et médiateurs bien sûr, mais aussi les avocats ou conseils participant à la médiation. Ce qui se dit et décide en médiation, reste dans la médiation, à moins d'un accord commun différent.

Le médiateur — Tiers, neutre et impartial, le médiateur est extérieur au conflit. Il apporte ainsi un regard nouveau, sans visées personnelles. Ni juge ni arbitre, il ne cherche pas à savoir qui a tort ou raison, mais soutient la recherche des causes profondes du différend. Pour cela il facilite, lors d'entretiens individuels et de rencontres plénières, l'expression des vécus et besoins de chacun. Enfin, indépendant, il n'a de comptes à rendre à personne.

Un professionnel qualifié — Le médiateur s'appuie sur un large pôle de compétences : capacité d'écoute, maîtrise des outils de communication productive, connaissance des mécanismes du conflit, conduite d'entretiens ... Ces compétences ne s'improvisent pas. Une formation intiale de 200 à 300 heures, complétée par une formation continue et une analyse de pratique régulière, s'imposent aujourd'hui comme le bagage minimal pour exercer ce métier.

 Médiation judiciaire

La médiation judiciaire est conseillée ou ordonnée par un magistrat. Les parties sont invitées à chercher, si possible, une issue à leur conflit en médiation. Le choix du médiateur leur appartient. En cas de succès de la médiation, l'affaire s'arrête là et le médiateur en avise le magistrat. Dans le cas contraire, les parties peuvent, si elles le souhaitent, porter leur différend devant la justice.

 Médiation conventionnelle

La médiation conventionnelle est une initiative des parties elles-mêmes, en dehors de toute procédure en justice. Elles contactent le médiateur de leur choix et manifestent ainsi leur volonté de sortir du conflit. En cas de succès de la médiation, les parties peuvent faire homologuer leur accord par un juge.


Le déroulement du processus est le même dans les deux cas. Après accord sur le principe d'une médiation, les parties et le médiateur signent une Convention de Médiation, expliquant le processus, les conditions pratiques comme le calendrier des rencontres, ainsi que les conditions matérielles. A l'issue de la médiation, les parties ont la possibilité de soumettre leur accord à l'homologation par un magistrat.


  • Ouvert à la médiation internationale et multiculturelle, je conduis des entretiens en plusieurs langues : français, allemand, anglais et luxembourgeois.
  • Basé en Alsace, à Niederbronn-les-Bains, je me déplace dans toute la France et en Europe, là où vous avez besoin de moi.

► La Convention de médiation simple
► La Convention de médiation entreprise
► Collectif M21 - Livre Blanc de la médiation (2019)
► Code National de Déontologie du Médiateur (2009)

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